6e Edition du Prix BJKD : Qui succèdera à Zalika Barro, lauréate de la 5e édition

Qui va succéder à Zalika Barro, propriétaire de la marque Lika Cosmétique et lauréate de la 5e édition du Prix BJKD ? On le saura tous, lors de la phase finale du prix BJKD qui se tiendra le 16 Septembre 2023 à Abidjan. En effet, pour cette nouvelle édition, ce sont 16 pays qui seront en compétition parmi lesquels : 08 pays de la zone UEMOA (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) ; 06 pays de la zone CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad), plus la République du Congo (Kinshasa) et la Guinée Conakry. Grâce à la thématique « Jeunesse : Osons les micro industries », le comité stratégique du Prix BJKD conduit par Guy Abby Nogues veut encourager la micro industrialisation, proposer des projets viables avec une valeur ajoutée.

Après 5 éditions, le prix BJKD c’est environ 214 millions de FCFA offerts aux lauréats avec un suivi de leurs activités ; ce sont près de 4379 de candidatures reçues, 300 personnes formées, 29 lauréats et 16 formations. Ainsi, si vous êtes âgés entre 18 et 40ans, que vous dirigez une entreprise en cours de développement et régulièrement constituée et immatriculée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier et enfin ayant une des nationalités susmentionnées, alors vous pouvez prétendre au Prix BJKD. Toutefois, seuls dix (10) candidats seront retenus pour la phase finale et le lauréat empochera une cagnotte de 25 millions de FCFA, le 2e repartira avec 10 millions de FCFA, le 3e avec 8 millions de FCFA, le 4e avec 5 millions de FCFA et le 5e prix aura 3 millions de FCFA.

Créée en 2018, la Fondation BJKD est une initiative de Bénédicte Jeanine Kacou Diagou, directrice générale du groupe panafricain de Banques et Assurances NSIA. Cette organisation à but non lucratif présidée par Olga Djadji promeut l’entrepreneuriat, suscite la créativité des talents, valorise le patrimoine culturel africain et mène des actions en faveur de la scolarisation et de la réinsertion professionnelle des personnes défavorisées. De ce fait, le Prix BJKD a été initié dans le but de : créer des emplois en favorisant l’entrepreneuriat jeune, contribuer au développement économique et social des pays Africains et susciter des vocations entrepreneuriales parmi la jeunesse Africaine.

Guy Abby Nogues, du Comité Stratégique du Prix BJKD nous donne les raisons du choix de l’industrialisation pour cette nouvelle édition. Ecoutons.