Avant le début du conflit le 15 avril, quelques 1.500 citoyens chinois étaient présents dans le pays d'Afrique du Nord-Est, situé au sud de l'Egypte, selon le ministère chinois des Affaires étrangères. Les combats ont provoqué de graves pénuries d'eau, de nourriture, de médicaments et de carburant qui affectent durement la population. "Un premier groupe de personnes a été évacué" vers un ou des pays voisins du Soudan, a indiqué lundi Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, sans préciser leur nombre ni leur destination. Depuis le début du conflit, les autorités chinoises "sont extrêmement préoccupées par la sécurité des citoyens chinois" et le ministère des Affaires étrangères a dépêché sur place une équipe d'assistance, a-t-elle souligné devant la presse. La Chine est le premier partenaire commercial du Soudan et plus de 130 entreprises chinoises y investissent et y exercent leurs activités, selon le site internet du ministère chinois des Affaires étrangères. Plusieurs capitales européennes et asiatiques tentent actuellement d'évacuer leurs ressortissants. La ministre indonésienne des Affaires étrangères, Retno Marsudi, a déclaré que Jakarta avait déjà réussi à transférer lundi par la route plus de 500 de ses citoyens de la capitale Khartoum vers la ville de Port-Soudan, dans l'est du pays. L'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan, s'oppose à son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les très redoutés paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). Les violences au Soudan, principalement à Khartoum et au Darfour, dans l'ouest, ont déjà fait selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) plus de 420 morts et 3.700 blessés.
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