Lors de son premier déplacement officiel au Maroc, Miri Regev "signera une série d'accords, notamment la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, le renforcement des accords bilatéraux sur les questions maritimes et les liaisons directes entre les ports des deux pays", précise le bureau de liaison dans un communiqué. La ministre israélienne doit rencontrer son homologue marocain Mohamed Abdeljalil et visiter les villes de Rabat, Casablanca, Tanger et Marrakech. "La série d'accords bilatéraux qui seront signés, relatifs aux domaines maritimes, terrestres et aériens, renforcera encore la coopération entre nos deux peuples", s'est félicitée Mme Regev, citée dans le communiqué. Lors de son séjour, jusqu'à la fin de la semaine, elle se rendra pour la première fois à Larache (nord), la ville natale de son père. Par ailleurs, le président de la Knesset, le Parlement israélien, Amir Ohana, également d'origine marocaine, est attendu à Rabat début juin à l'invitation des parlementaires marocains, selon des médias israéliens. La coopération -- sécuritaire, commerciale et touristique -- entre les deux Etats se poursuit à un rythme soutenu depuis la normalisation de leurs relations en décembre 2020, dans le cadre des accords d'Abraham, un processus entre l'Etat hébreu et plusieurs pays arabes, soutenu par Washington. Toutefois, l'accession au pouvoir en Israël de courants ultra-nationalistes et les violences quotidiennes dans les territoires occupés embarrassent les partisans de ce rapprochement. Car si la mobilisation militante a faibli, la cause palestinienne continue de susciter une immense sympathie au sein de la population marocaine.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.