Ce groupe de passeurs démantelé a fait arriver "des centaines de personnes" depuis l'Afrique vers le pays européen de leur choix, "surtout la France", a affirmé devant la presse Francesco Messina, haut responsable de la police italienne. "La police (...) a arrêté onze citoyens de la Côte d'Ivoire, un du Mali, quatre de Guinée et un du Burkina Faso (...) soupçonnés d'association de malfaiteurs visant à favoriser l'immigration clandestine", précise pour sa part un communiqué de la police. Ces personnes, toutes résidentes en Italie, étaient liées à d'autres "cellules opérationnelles en Afrique (Libye, Guinée, Côte d'Ivoire, Tunisie et Maroc)", ajoute la police italienne. Les prix variaient de 200 à 1.200 euros pour les diverses étapes du voyage des migrants --hommes, femmes ou nouveaux-nés-- souhaitant quitter l'Afrique pour se rendre en France, le plus souvent en train ou voiture, "plus rarement à travers les sentiers de montagne", selon la même source. Certaines femmes ont dû également se résoudre à "offrir des prestations sexuelles" aux passeurs, ce qui démontre "l'extrême vulnérabilité des migrants de sexe féminin", a dénoncé la police italienne. Dans le cadre de cette enquête, la justice de la péninsule a émis huit autres mandats d'arrêt contre des citoyens ivoiriens et guinéens mais qui n'ont pu être exécutés, ces derniers ne se trouvant pas sur le territoire italien.
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