Dans un communiqué lu devant la presse par le porte-parole du gouvernement lors d'un briefing hebdomadaire, le ministre congolais des Affaires étrangères Christophe Lutundula indique avoir appris "avec une profonde consternation" la mort de ces dix ressortissants, "tués par des bombardements effectués dimanche à 13H00 sur le campus de l'université internationale d'Afrique à Khartoum". Les informations en sa possession "indiquent que ces tirs mortels, exécutés par l'armée régulière sur une zone occupée par des populations civiles et non armées, y compris des ressortissants de pays étrangers, ont grièvement blessé d'autres compatriotes", ajoute le communiqué. "Suite à ce drame", poursuit-il, le ministre des Affaires étrangères a reçu lundi le chargé d'affaires de l'ambassade du Soudan à Kinshasa, à qui il "a transmis le message de tristesse et de protestation du gouvernement congolais". "Nous lui avons demandé que des explications nous soient données et que toutes les dispositions soient prises par le gouvernement soudanais (...) pour que les corps soient restitués" en vue de leur rapatriement, a ajouté le ministre devant la presse. En sept semaines, la guerre entre l'armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo a fait plus de 1.800 morts et plus d'un million et demi de déplacés et réfugiés.
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