Ces peines, infligées à des militaires "inciviques", prouvent que "l'armée ne peut tolérer l'impunité en son sein", a commenté dans un communiqué le lieutenant Jérémie Meya, porte-parole de la 12e brigade de réaction rapide, basée à Minembwe. C'est dans cette localité, située dans une région de hauts-plateaux, que le tribunal militaire de garnison d'Uvira siégeait en "audience foraine" depuis le 30 mai et a prononcé lundi sept condamnations, contre six soldats de première classe et un adjudant. Quatre des accusés ont été condamnés à la réclusion à perpétuité pour meurtre, meurtre et extorsion ou meurtre et mutilation de cadavre. Deux ont écopé de 20 ans de prison pour tentative de meurtre ou vol à main armée. Un a été condamné à 10 ans pour extorsion. Un 8e accusé, poursuivi pour extorsion, a été acquitté faute de preuves. Selon le porte-parole, la plupart des faits jugés ont été commis en novembre 2022, généralement contre des civils mais aussi à l'encontre de militaires.
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