Ces quatre hommes, ajoutés à la liste noire britannique, verront leur actifs au Royaume-Uni gelés et sont interdits sur le sol britannique, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Parmi les quatre sanctionnés figurent le ministre syrien de la Défense, Ali Mahmoud Abbas, et le chef d'état-major Abdel Karim Mahmoud Ibrahim, qui "ont autorisé des violences sexuelles et basées sur le genre, y compris des viols systématiques de civils". Concernant la RDC, sont visés Désiré Londroma, le chef "militaire" de la milice Codeco (Coopérative pour le développement du Congo), qui revendique protéger la tribu Lendu face à la tribu Hema et l'armée nationale en Ituri, ainsi que William Yakutumba, commandant de la Coalition de milices Maï-Maï CNPSC. Les deux sont accusés d'"ordonner à leurs groupes de mener des actes de violences sexuelles", selon le Foreign Office. "Ces sanctions envoient un signal clair aux auteurs (de violences sexuelles, ndlr): le Royaume-Uni vous tiendra responsables de vos épouvantables crimes", a insisté le représentant spécial britannique pour la prévention des violences sexuelles, Tariq Ahmad, cité dans le communiqué. Selon le Foreign Office, 20% à 30% des femmes sont victimes de violences sexuelles dans les zones de conflit.
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