Cette nation est devenue en 2020 le premier pays du continent africain depuis le début de la pandémie de Covid-19 à faire défaut sur sa dette extérieure qui s'élève à 18,6 milliards de dollars. La Zambie a cherché de l'aide pour restructurer sa dette par le biais d'un mécanisme du G20 coprésidé par Paris et Pékin mais sans résultat probant jusqu'à présent. Devant des médias, le président Hichilema attendu en France pour un sommet international sur la finance jeudi et vendredi a affirmé attendre un accord prochainement. "Le cadre sur lequel nous devrions nous mettre d'accord dans les prochains jours, et la présence d'autres (dirigeants) montrent notre urgence à conclure", a-t-il déclaré. Selon lui, sa présence en France au côté de son homologue français Emmanuel Macron et du Premier ministre chinois Li Qiang devrait favoriser une accélération du processus. "C'est notre désir de conclure la restructuration de la dette zambienne", a-t-il insisté. "Ça dure depuis trop longtemps", a-t-il ajouté en comparant la dette à "un python qui paralyse le cou, les côtes et les jambes" de son pays. Les États-Unis ont accusé le plus gros créancier de la Zambie, la Chine, de traîner les pieds. Selon un haut responsable du Trésor américain, des "progrès" ont toutefois été réalisés et "un accord sur les créanciers bilatéraux officiels serait imminent". Une restructuration de la dette de la Zambie représenterait une étape clé vers un déblocage d'un plan d'aide du Fonds monétaire international au pays. Le Club de Paris, un groupe informel de créanciers dont le rôle est de trouver des solutions aux difficultés des pays à rembourser leur dette a commencé à se réunir mercredi à la veille du sommet international organisé dans la capitale française qui vise à réimaginer le système financier mondial face au changement climatique. burs-str-sn/prh/am
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