"Le festival revient en force pour consacrer les valeurs d'humanité, de vivre-ensemble et de fraternité qui l'ont toujours caractérisé", a déclaré Neila Tazi, co-fondatrice et productrice du festival à son ouverture. Cette manifestation gratuite a réussi au fil du temps le pari de mettre en valeur et décloisonner l'art ancestral gnaoua en créant des ponts avec le jazz ou le blues et en attirant un public jeune et urbain. Musique spirituelle portée initialement par des descendants d'esclaves au Maghreb, elle a été inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l'Unesco en 2019. Au programme de cette 24e édition, des artistes comme le guitariste cubain du mythique Buena vista social club Eliades Ochoa, le chanteur pakistanais Faiz Ali Faiz ou encore la musicienne reggae belge Selah Sue. Des concerts de maâlems (maîtres) gnaouas sont également prévus. L'un d'eux, maâlem Abdeslam Alikane se produira au côté du musicien jazz allemand Torsten de Winkel. "Le festival revient pour nous envouter et pour nous embarquer dans un voyage du passé vers le futur en passant par le présent", a souligné Mme Tazi. Les festivités ont démarré avec une parade des musiciens gnaouas autour de la vieille ville d'Essaouira. L'année dernière, pour la première fois de son histoire, les organisateurs du festival ont opté pour un "festival itinérant" qui, après une première escale à Essaouira, a conduit les musiciens à Marrakech, Casablanca et Rabat.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.