M. Sonko a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme, ce qui le rend en l'état actuel inéligible à la présidentielle de 2024 et qui a déclenché de violentes contestations, causant 16 morts selon le gouvernement, 30 selon le parti de M. Sonko. Un avocat de M. Sonko, Me Juan Branco, a présenté jeudi à Paris le contenu d'une plainte déposée en France, ainsi qu'une demande d'enquête à la CPI. Ces actes visent le président sénégalais Macky Sall, son ministre de l'Intérieur Antoine Diome, le général Moussa Fall, commandant de la gendarmerie sénégalaise, ainsi qu'une centaine d'autres personnes selon lui. La démarche "est à fois puérile et ridicule", a dit la ministre des Affaires étrangères à Radio France Internationale et France 24. Elle a contesté que la justice française puisse agir au nom du principe de compétence universelle. Quant à la CPI, "la Cour pénale internationale ne peut pas se prononcer tant qu'il y a une justice interne nationale qui suit son cours pour les mêmes faits, et c'est le cas au Sénégal". Elle a invoqué la gravité des troubles et le droit des forces de sécurité à se défendre, et assuré que des investigations "indépendantes" étaient ouvertes. "Cette initiative judiciaire, pour nous, c'est de l'enfantillage et également c'est du ridicule", a-t-elle déclaré.
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