"C'est une affaire interne à la Russie, nous ne nous en mêlons pas en tant qu'Européens, en tant qu'Allemagne", a dit Annalena Baerbock lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-africaine Naledi Pandor, ajoutant que la situation est néanmoins suivie "de très près". "La situation du week-end dernier montre une fois de plus que Poutine met également en danger la sécurité de son propre pays" depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022, a poursuivi la ministre allemande, réaffirmant le soutien de Berlin à Kiev "sur le plan humanitaire, du droit à l'autodéfense et économique". Le groupe Wagner de l'homme d'affaires Evguéni Prigojine, considéré comme le bras armé de Moscou à l'étranger, a mené une brève mutinerie armée entre vendredi soir et samedi soir qui a ébranlé la Russie. Pendant 24 heures, ses hommes se sont emparés de plusieurs sites militaires dans la ville stratégique de Rostov (sud-ouest) et ont parcouru des centaines de kilomètres en direction de Moscou avant que le chef de Wagner ne mette fin à sa rébellion en échange d'une immunité promise par le Kremlin pour lui et ses hommes. Cette crise représente le plus grand défi auquel M. Poutine, qui a dénoncé une "trahison", a été confronté depuis son arrivée au pouvoir fin 1999.
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