"Les rescapés, pour la plupart originaires de Gambie et du Sénégal, souffrent de déshydratation, d'épuisement et de brûlures de carburant", a précisé à l'AFP un porte-parole de l'ONG. Ils seraient en grande majorité mineurs et ont tenté cette traversée périlleuse sans être accompagné par leurs proches. Ils sont désormais pris en charge par les équipes de SOS Méditerranée et de la Fédération internationale de la Croix-Rouge à bord de l'Ocean Viking. Les autorités italiennes ont désigné Bari comme port sûr pour le débarquement des rescapés, ce qui représente trois jours de navigation, a regretté l'ONG. Début janvier, plusieurs ONG internationales engagées dans des opérations de secours aux migrants en Méditerranée avaient dénoncé la volonté du gouvernement italien d'extrême droite "d'entraver l'assistance aux personnes en détresse". Elles pointaient du doigt les effets croisés d'un décret obligeant les navires à se rendre "sans délai" vers un port italien après chaque sauvetage, et l'assignation habituelle de ports très éloignés, réduisant les capacités d'assistance. La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). L'agence onusienne estime que depuis début 2023, 1.724 migrants y ont disparu contre 1.417 sur toute l'année 2022. En juin, un naufrage présenté comme l'un des plus graves impliquant des migrants en Méditerranée, a fait au moins 82 morts, mais en Méditerrané orientale. L'Organisation mondiale des migrations (OIM) et le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR) estiment qu'entre 400 et 750 passagers se trouvaient sur le chalutier, dont des femmes et des enfants. iw/so/cbn/dth [object Object]
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