Les deux chefs d'Etat devaient également aborder des "questions d'intérêt mutuel (...) et le conflit en cours" dans le Soudan voisin, a déclaré la présidence sud-africaine dans un communiqué. Les combats au Soudan ont contraint plus de 100.000 réfugiés sud-soudanais à retourner dans leur pays. Cet exode fait craindre de nouveaux affrontements ethniques, selon l'ONU. Au début du mois, 13 personnes ont été tuées et 20 autres blessées dans des affrontements intercommunautaires sur un site de protection des civils de la mission des Nations unies. Le Soudan du Sud est en proie à des violences à caractère politico-ethnique et à une instabilité chronique depuis son indépendance du Soudan en 2011. Après la fin en 2018 d'une guerre civile commencée en 2013, qui a fait au moins 380.000 victimes, le président Salva Kiir et son rival Riek Machar ont formé un gouvernement de transition et ont uni leurs forces en une seule armée afin de préserver leur peuple durement éprouvé par des conflits et des catastrophes climatiques. Pour autant, les violences armées continuent d'ensanglanter ce pays riche en pétrole mais où la majorité des gens vivent sous le seuil de pauvreté. La rencontre entre MM. Kiir et Ramaphosa n'était pas ouverte aux médias. En janvier, sept journalistes avaient été arrêtés dans le pays d'Afrique de l'Est dans le cadre d'une enquête, après la diffusion d'une vidéo devenue virale laissant supposer que le chef de l'Etat sud-soudanais, âgé de 71 ans, était en train d'uriner sur lui lors d'une cérémonie officielle.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.