L'accord doit désormais être validé par le conseil d'administration de l'institution dans les prochaines semaines. "Le programme économique vise à restaurer la stabilité macroéconomique et la soutenabilité de la dette tout en posant les fondations pour une croissance plus solide et inclusive", a expliqué dans un communiqué le chef de mission Martin Schindler. Les réformes prévues dans le cadre du programme prévoient notamment une amélioration de l'efficacité des entreprises publiques du secteur énergétique, une meilleure mobilisation des ressources fiscales ainsi que la mise en place de mesures sociales financées par une amélioration de la croissance. Elles doivent également permettre de créer les conditions d'un contrôle des dépenses publiques et de disposer des fonds nécessaires pour faire face aux risques de crise alimentaire. Le pays a connu une croissance de 2,5% en 2022, mais a subi une inflation de 14,1%, un record sur les 10 dernières années et la plus élevée dans le Sahel, selon la Banque mondiale. L'économie nationale devrait progresser de 4,5% en 2023, tandis que l'inflation devrait revenir à 4,9%. Le Burkina est pris depuis 2015 dans une spirale de violences jihadistes apparues au Mali et au Niger quelques années auparavant et qui ont traversé leurs frontières. Les violences ont fait depuis huit ans plus de 10.000 morts, civils et militaires, selon des ONG, et plus de deux millions de déplacés internes. Le pays est dirigé depuis septembre dernier par une junte militaire avec le capitaine Ibrahim Traoré à sa tête, arrivé au pouvoir après un coup d'Etat, le deuxième en huit mois.
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