"Le Sénégal démontre à nouveau la solidité de sa longue tradition démocratique", a estimé François Delmas, porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué. Après des mois de suspense, le président sénégalais a annoncé lundi soir qu'il ne sera pas candidat à un troisième mandat pour la présidentielle prévue en février 2024, décrispant le climat politique qui était devenu explosif dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Cette décision, dans une région marquée par les coups d'Etat à répétition, restaure quelque peu la réputation récemment mise à mal de la démocratie sénégalaise, alors que les opposants de Macky Sall lui prêtaient depuis des mois le dessein de se présenter à un troisième mandat, illégal à leurs yeux. Face aux violences liées à la condamnation à deux ans de prison du principal opposant au président actuel, Ousmane Sonko, dans une affaire de moeurs le rendant inéligible et aux spéculations sur la candidature de Macky Sall, la porte-parole du Quai d'Orsay, Anne-Claire Legendre avait souligné début juin que la France était "attachée au respect des acquis démocratiques du Sénégal et du principe de l'État de droit". "A ce titre, je peux exprimer notre préoccupation face à des violences qui peuvent menacer ces acquis", avait-elle ajouté, assurant que le gouvernement français faisait valoir, "à chaque occasion, cet attachement" à tous ses interlocuteurs sénégalais. "Et nous échangeons à ce sujet avec l'ensemble des acteurs de la classe politique sénégalaise", avait-elle également déclaré.
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