Les animaux graciles ont ainsi élu domicile à Iona, l'un des plus grands parcs angolais, d'une superficie de 15.200 km2, proche de la frontière entre ces deux pays d'Afrique australe. Ce transfert est le premier d'une série pour "restaurer et enrichir la biodiversité du parc", affirme African Parks, ONG à laquelle le prince Harry est lié et qui gère une vingtaine de parcs sur le continent. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les girafes étaient éteintes en Angola à la fin des années 1990, décimées par le braconnage, jusqu'à leur réintroduction au compte-gouttes dans le sud du pays à partir de 2015. La girafe angolaise "a disparu localement avant les années 1980 en raison du braconnage aveugle pendant la guerre civile", selon le Namibian Journal of Environment, publication scientifique de référence. A la fin de la guerre civile en 2002, l'Angola a renouvelé son engagement en faveur de la conservation de la faune et de la flore. Stephanie Fennessy, cofondatrice de la Giraffe Conservation Foundation, basée en Namibie, a salué le transfert, estimant qu'en réintroduisant l'animal tacheté au cou interminable dans "son aire de répartition historique (...) nous assurons sa survie à long terme et contribuons à restaurer l'équilibre écologique". Le gouvernement angolais a salué un "jalon remarquable". L'ancienne colonie portugaise a connu près de trois décennies de guerre civile, entre son indépendance en 1975 et 2002, au prix de quelque 500.000 morts.
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