Les violences basées sur le genre "sont totalement généralisées dans certaines parties de l'Est du Congo, chez les populations déplacées d'Ituri", a déclaré lors d'une conférence de presse le responsable de l'ONU pour les affaires humanitaires, Martin Griffiths. "Je ne veux pas répéter les statistiques et les histoires de la vie quotidienne de ces femmes et de ces filles qui souffrent tant du comportement inconsidéré de ceux qui contrôlent leur vie mais (...) c'est au-delà de l'imagination". Selon ses chiffres, 31.000 cas de violences basées sur le genre ont été enregistrées en RDC lors des trois premiers mois de 2023. Un chiffre probablement sous-évalué compte tenu du faible signalement notamment des violences sexuelles. Et si le rythme se poursuit, "cela atteindra un nombre extraordinaire de 125.000 cas cette année", a-t-il extrapolé. "La RDC pour moi incarne la nature effroyable de l'inhumanité des hommes". "Nous devons attirer l'attention sur ce problème, parce que ce n'est pas seulement en RDC", mais aussi en Haïti ou au Soudan, a-t-il insisté.
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