Ce sont notamment 30 véhicules blindés (de reconnaissance) de type BRDM-2, une vingtaine de mortiers et canons de 122mm, plus de 2.000 pistolets automatiques et fusils d'assaut AK47, ainsi que des munitions, qui ont été reçus à Niamey par les autorités militaires nigériennes. Alkassoum Indatou, le ministre nigérien de la Défense, a salué "ce geste hautement significatif" de l'Egypte, qui "manifeste encore sa solidarité" au Niger "dans un contexte sécuritaire particulièrement difficile" au Sahel. L'Egypte forme également des Forces spéciales de l'armée nigérienne, a relevé M. Indatou, lors d'une cérémonie en présence de l'ambassaseur d'Egypte au Niger. Le Niger, un des Etats les plus pauvres au monde, est confronté sur six de ses sept frontières à des bandits armés ou des groupes jihadistes, comme le nigérian Boko Haram et l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP) dans l'est, et d'autres groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS) dans l'ouest. Dans sa lutte contre les jihadistes, le Niger bénéficie du soutien de plusieurs pays occidentaux dont la France et les Etats-Unis, qui y ont des bases militaires. Quelque 1.500 soldats français sont présents dans le pays. En outre, l'UE a annoncé mercredi renforcer son appui militaire pour combattre les groupes jihadistes. Le Niger "sera le premier pays africain" à bénéficier d'une aide européenne afin de doter ses forces en "équipements à caractère létal", principalement des "munitions sophistiquées pour hélicoptères de combats", a déclaré Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne en visite à Niamey.
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