M. Bongo part, pour l'heure, grand favori de la présidentielle, car l'opposition s'avance en ordre très dispersé, avec une vingtaine de personnalités ayant déjà annoncé leur intention de se présenter contre le chef de l'Etat sortant. "J'annonce officiellement aujourd'hui que je suis candidat" à l'élection présidentielle, a-t-il lancé devant une foule de partisans dans un discours, diffusé en direct sur sa page Facebook, dans la Zone Économique Spéciale (ZES) de Nkok, près de la capitale Libreville. Le chef de l'Etat, 64 ans, a été élu pour la première fois en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, qui dirigeait le pays depuis plus de 41 ans, puis réélu de justesse en 2016. Sa candidature devra être entérinée par un Congrès d'investiture prévu lundi de son tout-puissant Parti démocratique gabonais (PDG), qui domine très largement le Parlement et part grand favori des élections législatives et municipales qui auront lieu le même jour que la présidentielle, le 26 août. L'investiture formelle de M. Bongo par le PDG lundi sera une formalité, le parti le suppliant depuis plus d'un an de briguer un troisième mandat. La clôture des candidatures officielles est mardi.
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