La plus haute juridiction du pays "a rejeté (mardi) notre recours et confirmé les peines d'emprisonnement à l'encontre d'Omar et Soulaimane", a déclaré Me Miloud Kandil. MM. Radi, 37 ans, et Raissouni, 51 ans, ont été condamnés en appel en mars 2022 respectivement à six et cinq ans de prison ferme dans des affaires d'agressions sexuelles, des charges qu'ils réfutent, à l'issue de procès "entachés d'irrégularités", selon leurs défenseurs. Ils sont derrière les barreaux depuis 2021. A l'approche de la décision, les avocats de journalistes et des défenseurs de droits humains détenus au Maroc avaient exhorté les autorités à trouver une "issue judiciaire, politique et légale" afin que les deux journalistes puissent recouvrer la liberté. Pour les autorités marocaines, ils ont été jugés pour des crimes de droit commun qui "n'ont rien à voir" avec leur profession ni la liberté d'expression. L'arrêt de la Cour -- rendu mardi et qui n'est pas une surprise -- ne sera pas publié avant plusieurs jours. Le jugement de la Cour de cassation a confirmé également la condamnation d'un autre journaliste marocain, Imad Stitou, qui avait écopé d'un an de prison, dont six mois ferme, dans l'affaire de viol concernant son confrère Omar Radi. M. Stitou a quitté le Maroc pour l'étranger. Dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF) pour l'année 2023, le Maroc a reculé à la 144e place (-9).
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