Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 01H30 (00H30 GMT), un immeuble d'habitation de quatre étages situé dans le nord de Douala s'est effondré sur un autre bâtiment résidentiel d'un étage. L'accident a fait 33 morts et 21 blessés, dont cinq en "urgence absolue", selon un officier des pompiers sous couvert de l'anonymat, et le gouverneur du Littoral, l'une des dix régions du pays. Les opérations des secours, notamment le déblaiement des décombres à l'aide d'une pelle mécanique dans l'espoir de retrouver des survivants ont débuté dimanche, et se sont poursuivies dans la soirée, et lundi dans la matinée, selon un riverain contacté par l'AFP. "La situation est sous contrôle et les pompiers travaillent pour faire en sorte que personne ne reste sous les décombres", avait déclaré Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur du Littoral, qui s'est rendu sur place dimanche. Un précédent bilan provisoire dimanche en fin de journée faisait état d'au moins seize morts et cinq blessés en urgence absolue. Le même jour, l'hôpital de Laquintinie de Douala avait indiqué avoir pris en charge "treize cas provenant de ce drame", et enregistré deux décès, dont "une fillette âgée de trois ans et une jeune fille de 19 ans". Les onze autres personnes admises étaient trois enfants pris en charge aux urgences pédiatriques, deux adolescentes, une jeune femme de 28 ans, et cinq hommes, avait précisé l'hôpital. En 2016, l'effondrement d'un bâtiment d'habitation avait causé la mort de cinq personnes à Douala, et les autorités avaient soulevé la question du respect des normes de construction. En juin de la même année, elles avaient identifié 500 immeubles "menaçant ruine" dans la ville.
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