Un précédent bilan officiel la veille faisait état de 15 morts. La route migratoire des Canaries, porte d'entrée vers l'Europe dans l'océan Atlantique, connaît ces dernières semaines un net regain d'activités au départ des côtes du nord-ouest de l'Afrique. Plusieurs drames ont été recensés ces deux dernières semaines. Au moins treize migrants des environs de Dakar sont morts dans le naufrage de leur embarcation au large du Maroc. Un autre bateau a chaviré à Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, faisant au moins quatorze morts. Selon le ministre porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, la police a interpellé 530 personnes, candidats à l'émigration clandestine, déféré 47 convoyeurs et saisi neuf pirogues depuis le début de l'année. La gendarmerie a, elle, interpellé 195 candidats, dont 173 Sénégalais, a-t-il indiqué mardi lors d'une rencontre avec la presse. M. Fofana a par ailleurs annoncé le retour de 478 migrants sénégalais "pris en charge au Maroc". "Toutes les mesures sont prises pour leur accueil et leur accompagnement" jusqu'à leur domicile respectif, "sans aucune forme de répression", a-t-il déclaré. Lundi, le président Macky Sall a exprimé sa "profonde douleur suite au décès d'une quinzaine de Sénégalais dans le naufrage d'une pirogue au large de Dakar" dans une publication sur Twitter, rebaptisé X. M. Sall a demandé mercredi en conseil des ministres au gouvernement d'intensifier les contrôles au niveau des zones et sites potentiels de départ, mais également de déployer l'ensemble des dispositifs de surveillance, de sensibilisation et d'accompagnement des jeunes en renforçant les programmes publics "de lutte contre l'émigration clandestine".
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