"La France rappelle que le cadre juridique de sa coopération avec le Niger en matière de défense repose sur des accords qui ont été conclus avec les autorités nigériennes légitimes", a indiqué vendredi le ministère français des Affaires étrangères. Ces autorités "sont les seules que la France, comme l'ensemble de la communauté internationale, reconnaît", a-t-il ajouté, tout en "prenant note" du communiqué de la junte. L'ex-chef de la garde présidentielle au Niger, le général Abdourahamane Tiani, a pris le pouvoir à la tête d'une junte le 26 juillet, retenant prisonnier le président élu Mohamed Bazoum depuis. Jeudi soir, les militaires au pouvoir ont annoncé, dans un communiqué lu à la télévision, qu'ils dénonçaient "les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense" avec Paris. La France, qui a évacué 577 de ses ressortissants au Niger mardi et mercredi, compte 1.500 soldats déployés pour la lutte antijihadiste, dans ce pays miné par les violences de ces groupes armés. Jeudi soir, la ministre française des Affaires étrangères s'est entretenue avec son homologue américain Anthony Blinken. "Nous restons attachés au rétablissement de la démocratie au #Niger et soutenons le président démocratiquement élu", a souligné Catherine Colonna dans un message posté sur le réseau X (ex-Twitter). Etats-Unis et Européens restent déterminés à faire pression pour faire libérer le président Bazoum. Selon une source diplomatique française, son retour n'est pas exclu alors que les pays de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest) ont réagi fermement en dénonçant ce putsch et en posant un ultimatum, jusqu'à dimanche, pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel.
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