"Ça n'est pas à l'ordre du jour, même si (...) cette coopération a dû être suspendue, du fait des tentatives de coup d'État qui sont en cours depuis un peu plus d'une semaine maintenant au Niger", a déclaré Catherine Colonna. Le Niger constitue un élément clé du dispositif antijihadiste français au Sahel, depuis le départ contraint du Mali voulu par la junte au pouvoir dans ce pays à l'été 2022. Le Niger a d'abord servi essentiellement de base de transit pour les opérations au Mali, avant d'accueillir le coeur du dispositif militaire français, sur la base aérienne projetée (BAP) de Niamey, où sont déployés en permanence cinq drones Reaper et au moins trois avions de chasse Mirage. Un retrait des 1.500 militaires français serait un nouveau revers pour Paris dans sa lutte contre le jihadisme. Mme Colonna a une nouvelle fois martelé sur RFI que la communauté internationale demandait de manière "unanime" la restauration de la démocratie "immédiatement et avant expiration du délai qui a été fixé par les pays de la région, qui tombe demain", dimanche. "Donc ils ont jusqu'à demain pour renoncer à cet aventurisme, ces aventures personnelles, et restaurer la démocratie au Niger", a-t-elle ajouté. "Les coups d'État n'ont plus lieu d'être et ne sont plus de mise, c'est le coup d'Etat de trop, c'est inacceptable", a-t-elle également réagi. L'ancien chef de la garde présidentielle au Niger, le général Abdourahamane Tiani, a pris le pouvoir à la tête d'une junte le 26 juillet, retenant prisonnier depuis le président élu Mohamed Bazoum.
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