"La signature de ces (nouveaux) accords constitue une étape décisive, établissant un cadre complet pour les infrastructures majeures du projet Simandou", dit le communiqué de l'entreprise minière anglo-australienne Rio Tinto Simfer, qui est chargée avec le chinois Winning Consortium de la future exploitation du site de Simandou, un des plus vastes gisements de fer au monde. "La mise en place des infrastructures facilitera l'exportation du minerai de fer et le transport de passagers/marchandises", dit le document. Ces accords prévoient la construction d'un chemin de fer d'environ 670 km pour relier le corridor minier à un port minéralier sur la côte guinéenne au sud de Conakry. Ils doivent être terminés en décembre 2024. Et la première production commerciale devrait voir le jour au plus tard le 31 mars 2025. Bold Baatar, directeur général de Rio Tinto, a salué la signature de ces accords qui selon lui vont permettre "d'accélérer les progrès déjà réalisés pour la construction de la mine, du chemin de fer et du port". L'ensemble du projet représente plusieurs milliers d'emplois directs. L'exploitation est entravée depuis des années par les litiges sur les droits miniers, les soupçons de corruption et l'ampleur des investissements à réaliser dans une région enclavée et un pays cruellement dépourvu d'infrastructures. Le colonel Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir par la force en septembre 2021, et qui s'est fait investir président le 1er octobre de la même année, a fait de ce projet l'une de ses priorités. Il s'est engagé sous pression internationale à céder la place à des civils élus d'ici à fin 2024, le temps de mener de profondes réformes, dit-il.
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