Le mois dernier, l'armée congolaise a affirmé avoir repoussé une incursion de troupes rwandaises sur son sol. Des accusations rejetées par Kigali, également accusé par Kinshasa de soutenir des rebelles dans l'est de la RDC. Antony Blinken a eu une discussion "productive" avec le président rwandais Paul Kagame concernant la "situation volatile", sans prendre parti sur la question de l'incursion rwandaise supposée, selon le département d'Etat. Le secrétaire d'Etat a "relayé le plaidoyer américain en faveur d'une solution diplomatique aux tensions entre les deux pays" et appelé chaque partie à "prendre des mesures pour désamorcer la situation", précise le communiqué. Depuis début 2022, Kinshasa accuse Kigali de soutenir la rébellion du M23 ("Mouvement du 23 mars"), ancienne rébellion majoritairement tutsi qui a repris les armes fin 2021 et conquis de vastes territoires dans l'est de la RDC, et de combattre à ses côtés. Des experts de l'ONU ont corroboré ce soutien, condamné par plusieurs chancelleries occidentales. Kigali conteste, accusant en retour Kinshasa de collusion avec les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), un mouvement hutu constitué par certains auteurs du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.
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