Le phénomène, qui sévit dans le pays d'Afrique australe depuis des années, représente "l'un de nos plus grands défis" et "a un impact significatif sur les opérations, entraînant une réduction des exportations de charbon et d'autres matières premières", a déclaré à l'AFP la PDG de Transnet, Portia Derby, lors d'une rencontre avec la presse à Johannesburg. Ces vols coûtent l'équivalent de près de 2,8 milliards de dollars par an, selon l'opérateur. Pour lutter contre le pillage des câbles électriques afin d'en extraire le cuivre, le gouvernement a interdit à la fin de l'année dernière l'exportation de ferraille. Une mesure pas assez dissuasive, selon Mme Derby, qui estime que "si nous pouvions augmenter le taux de condamnation, nous ferions beaucoup mieux". Plus de 1.500 kilomètres de câbles ont été dérobés l'an dernier, a souligné la directrice de Transnet. Mais seuls 4% des personnes arrêtées ont été condamnées. Transnet envisage de passer à des locomotives diesel afin d'éviter que les trains ne restent bloqués à cause de la disparition de câbles électriques. "La seule façon d'avoir un système ferroviaire fiable est d'améliorer la sécurité des trains d'une part, mais aussi de s'assurer qu'ils roulent réellement", a-t-elle insisté. Transnet, épine dorsale logistique de l'industrie la plus avancée du continent, détient les chemins de fer et les ports d'Afrique du Sud.
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