"Le président Bazoum, démocratiquement élu, reste le chef d'État légitime du Niger. Ses conditions de détention se détériorent. Toute nouvelle détérioration de son état de santé aura de sérieuses conséquences", a indiqué M. Michel lors de cette discussion ayant eu lieu jeudi, selon une déclaration de sa porte-parole vendredi. Depuis le coup d'Etat militaire, l'Union européenne a suspendu son aide budgétaire au pays du Sahel, ainsi que ses programmes de coopération dans le domaine sécuritaire. Berlin a appelé jeudi à adopter "des sanctions" au niveau de l'UE "contre les putschistes". Charles Michel a par ailleurs "réitéré le soutien et l'appui total de l'UE aux décisions de la Cedeao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest), ainsi que la condamnation ferme du coup de force inacceptable au Niger". "L'UE ne reconnaîtra pas les autorités issues du putsch", a-t-il insisté. Les responsables militaires des pays de la Cedeao sont réunis vendredi à Accra au Ghana pour discuter d'une éventuelle intervention armée au Niger, même si l'organisation semble encore privilégier la voie du dialogue. L'organisation régionale ouest-africaine a adopté des sanctions --suspension des transactions financières avec le Niger et gel de toutes les transactions de service, incluant le transfert d'électricité-- pour faire pression sur les responsables du coup d'Etat militaire à Niamey.
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