Kathleen FitzGibbon ne présentera toutefois pas officiellement sa lettre de mission aux nouvelles autorités en place, a précisé Washington, qui ne les reconnaît pas. Cette arrivée, explique le communiqué, "ne reflète pas un changement de politique" des Etats-Unis mais "répond au besoin d'avoir (sur place) du personnel expérimenté en ces temps compliqués". Sa feuille de route sera "de plaider pour une solution diplomatique qui préserve l'ordre constitutionnel au Niger et pour la libération immédiate du président (Mohamed) Bazoum, de sa famille et de tous ceux qui sont illégalement détenus", selon la même source. Mme FitzGibbon, qui affiche une grande expérience de l'Afrique de l'Ouest, s'est installée à Niamey malgré le départ début août du personnel non essentiel de l'ambassade, dû à la crise ouverte par le coup d'Etat. Comme d'autres pays occidentaux et ceux du bloc ouest-africain, les Etats-Unis suivent de près la situation au Niger. Le secrétaire d'Etat Antony Blinken a plusieurs fois échangé avec le président Bazoum, allié des Occidentaux, et des responsables régionaux. Sa numéro deux Victoria Nuland a effectué début août une visite surprise à Niamey mais sans pouvoir rencontrer ni le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, ni le président renversé, assigné à résidence. Selon le communiqué, Washington "reste déterminé à travailler avec les partenaires africains, dont la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), pour promouvoir la sécurité, la stabilité, la démocratie et l'Etat de droit au Sahel". Le Niger abrite des soldats américains et français engagés dans des opérations contre des groupes jihadistes actifs dans cette région.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.