La Mission des Nations unies au Mali (Minusma), déployée depuis 2013, a commencé à se retirer de ce pays en proie au jihadisme après la décision prise fin juin par le Conseil de sécurité de l'ONU d'y mettre un terme immédiat, à la demande de la junte arrivée au pouvoir par la force en 2020. Le retrait des quelque 11.600 soldats et 1.500 policiers de dizaines de nationalités doit s'échelonner jusqu'au 31 décembre. "Cette nouvelle collaboration, a précisé le secrétaire général adjoint (chargé des opérations de paix, Ndlr), se fera avec l'accord et l'apport des autorités maliennes. Il s'agit là de mieux comprendre les attentes des Maliens et réadapter les éventuelles solutions", précise le communiqué. Certaines actions des Nations unies pourraient se poursuivre, "liées notamment aux questions humanitaires, techniques et financières". Après des mois de dégradation constante des relations, les colonels aux commandes à Bamako ont fini par pousser la Minusma vers la sortie en 2023 après avoir fait de même avec l'allié militaire français en 2022 et s'être tournés vers la Russie. La Minusma et les autorités maliennes ont affirmé leur volonté de coopération pour un désengagement de la mission onusienne dans les meilleures conditions et dans le délai fixé. La Minusma a quitté récemment les camps de Ber, Goundam, Ogossagou pour les remettre aux mains des autorités maliennes.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.