"Les partis qui veulent (...) renverser l'ANC, c'est une affaire secondaire pour nous", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Congrès national africain (ANC) à Johannesburg, dans une allusion aux déclarations de la coalition menée par le premier parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), qui appelle d'autres formations à la rejoindre pour déloger l'ANC du pouvoir aux prochaines élections. "Nous allons avoir une majorité absolue" au Parlement, a assuré le président Ramaphosa, prédisant à l'ANC "une victoire décisive et absolue" aux élections de 2024, "afin de défendre et de garantir la continuité et notre révolution démocratique nationale", a-t-il dit. Pour la première fois depuis l'avènement de la démocratie en 1994, l'ANC risque en 2024 de perdre sa majorité parlementaire, et donc la présidence, dans un contexte de mécontentement croissant face à la corruption, une crise énergétique sans précédent et une économie en berne marquée par le chômage. Le parti historique est passé pour la première fois sous la barre des 50% lors des élections locales en 2021. Le président Cyril Ramaphosa, 70 ans, a été reconduit à sa tête en décembre. Il est assuré d'un deuxième mandat à la tête du pays en cas de victoire de l'ANC.
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