"Nous avons fait part de nos inquiétudes concernant ces allégations au gouvernement saoudien", a précisé un porte-parole du département d'Etat. "Nous appelons les autorités saoudiennes à conduire une enquête approfondie et transparente et à respecter leurs obligations en vertu du droit international", a-t-il ajouté. Les gardes-frontières mis en cause dans le rapport n'ont pas été formés par les Etats-Unis, et n'ont pas reçu de fonds venant du gouvernement américain, a assuré le département d'Etat. Washington est un partenaire de longue date de l'Arabie Saoudite, riche monarchie pétrolière. Mais la question des droits de l'homme est un point sensible, qui pousse l'administration du président Joe Biden à un exercice d'équilibriste: critiquer certaines actions de Riyad tout en cherchant à renforcer leur relation. Dans un rapport, Human Rights Watch a déclaré que des gardes-frontières saoudiens avaient tiré sur des Ethiopiens traversant la frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen, tuant des centaines de personnes. Les autorités saoudiennes ont affirmé que ces accusations étaient "infondées" et ne reposaient "pas sur des sources fiables".
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