Nelson Chamisa, 45 ans et chef de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC, opposition) tente de mettre fin au règne du président sortant Emmerson Mnangagwa, 80 ans, et dont le parti, la Zanu-PF, dirige le pays depuis son indépendance en 1980. Le Zimbabwe a une longue histoire d'élections contestées et marquées par la violence, et certains craignent une répétition du scénario de 2018, lorsque l'armée avait ouvert le feu sur des manifestants de l'opposition, tuant six personnes. Le département d'Etat américain a appelé mardi à des "élections libres, équitables et pacifiques" au Zimbabwe et assuré ne pas soutenir de candidat pour ce scrutin. "Nous sommes préoccupés par des événements récents (...) incluant des violences politiques et une loi qui restreint les libertés et les droits fondamentaux garantis par la constitution du Zimbabwe", a indiqué dans un communiqué le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller. "Nous exhortons le gouvernement du Zimbabwe et tous les dirigeants politiques à assurer la tenue d'élections sans violence et sans coercition", a ajouté M. Miller, qui a condamné le refus des autorités locales d'accréditer des journalistes étrangers et des organisations de la société civile souhaitant observer ce scrutin sur place. L'éviction de Robert Mugabe et l'arrivée au pouvoir d'Emmerson Mnangagwa en 2017 avaient fait naître l'espoir d'une amélioration des relations entre le Zimbabwe et les pays occidentaux, mais depuis les Etats-Unis ont continué de critiquer la répression infligée aux opposants de ce pays.
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