Ces scrutins organisés dimanche visaient à renouveler les 72 sièges de la chambre haute du parlement de la République du Congo. Le Parti congolais du travail (PCT) a gagné 52 sièges, notamment à Brazzaville et dans tous les départements du centre et du nord-Congo. Le parti au pouvoir a aussi grignoté des postes dans le sud et totalise avec ses alliés 61 sièges sur 72, selon le ministre de l'Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, qui a lu les résultats à la télévision publique. Au nombre des élus de l'ancien parti unique (entre 1969 et 1992) figure Pierre Ngolo, 69 ans, président sortant du Sénat qui sera vraisemblablement reconduit à son poste. "Pour nous, ce résultat est la conséquence d'un travail fait sur une base scientifique. Ce n'est pas une hégémonie", a déclaré Parfait Iloki, porte-parole du PCT, interrogé par l'AFP. Un argument rejeté par l'activiste Trésor Nzila, directeur exécutif du Centre d'actions pour le développement (CAD) pour qui, "les élections au Congo sont plus pour la forme pour donner l'illusion d'une démocratie qui fonctionne". "Tant qu'on ne parviendra pas à réformer véritablement l'organisation des élections au Congo, le parti au pouvoir continuera à empêcher l'émergence des vrais contre-pouvoirs", a estimé M. Nzila. L'union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), première force de l'opposition, n'a obtenu qu'un seul siège. Minée par des dissensions internes, l'Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) de l'opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé en mars 2021, est sorti bredouille de ces sénatoriales. Cette formation politique n'a pas pu clôturer son congrès, ouvert le 10 juillet dernier à Brazzaville, destiné à renouveler ses instances dirigeantes. A l'assemblée nationale, le PCT compte 111 députés sur 151.
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