L'ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé mardi, dans un rapport, la "répression" et les "intimidations" auxquels l'opposition politique fait face, à quatre mois de la présidentielle, "dans un contexte de tensions politiques accrues". Évoquant des "vagues d'arrestations et de restrictions des libertés fondamentales", cette organisation de défense des droits humains a affirmé que les autorités de la RDC ont "pris pour cible des dirigeants de partis politiques". "La RDC récuse de manière catégorique les allégations de restriction des libertés fondamentales, d'arrestations arbitraires et d'intimidation", a réagi Kinshasa dans un communiqué du ministère de la Communication. Le climat politique est tendu en RDC où la présidentielle est prévue pour le 20 décembre. Elle sera couplée à des élections législatives nationales et provinciales. L'opposition accuse le pouvoir de vouloir organiser des "élections chaotiques". Le gouvernement dénonce "la stratégie d'une partie de l'opposition consistant à discréditer le processus électoral", peut-on lire dans le communiqué. A Goma, capitale de la province du Nord-Kivu (est), douze militants du mouvement Lutte pour le changement (Lucha) ont été "arrêtés brutalement" autour des installations de la commission électorale "lorsqu'ils dénonçaient les pratiques de monnayage de la délivrance des duplicata à ceux qui ont eu des cartes illisibles", a déclaré un dirigeant du groupe, Bienvenu Matumo. M. Matumo a exigé leur "libération immédiate". Né en 2012 à Goma,le mouvement Lucha regroupe des jeunes "indignés" et se définit comme apolitique, non violent, mais déterminé à demander des comptes aux dirigeants.
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