Moussa Faki Mahamat "appelle l'armée nationale et les forces de sécurité à s'en tenir strictement à leur vocation républicaine, à garantir l'intégrité physique du président de la République (Ali Bongo Ondimba), des membres de sa famille, ainsi que de ceux de son gouvernement". Des militaires putschistes ont annoncé mercredi avoir mis "fin au régime en place" au Gabon et avoir placé en résidence surveillée le président Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans, juste après l'annonce officielle de sa victoire à la présidentielle organisée samedi. "Moussa Faki suit avec une grande inquiétude la situation en République gabonaise et condamne fermement la tentative de coup d'Etat (dans le) pays comme voie de solution de sa crise post-électorale actuelle", selon le communiqué de l'UA. "Il rappelle avec force qu'elle constitue une violation flagrante des instruments juridiques et politiques de l'Union africaine, dont la Charte africaine sur les élections, la démocratie et la gouvernance". Jusqu'à ce coup d'Etat, le Gabon, pays d'Afrique centrale riche en pétrole était dirigé depuis plus de 55 ans par la famille Bongo. Les réactions internationales à ce nouveau coup d'Etat dans un pays d'Afrique francophone n'ont pas tardé. La Chine a appelé à "garantir la sécurité d'Ali Bongo" tandis que la France, ex-puissance coloniale, a "condamné le coup d'Etat militaire en cours". La Russie a fait part de sa "profonde préoccupation" tout comme le Commonwealth, organisation que le Gabon a rejoint l'an dernier.
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