L'enquête des autorités doit examiner "de manière exhaustive l'usage de la force par les forces de sécurité" et également être "approfondie, efficace et impartiale", a souligné Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme lors d'un point de presse à Genève. Mme Shamdasani a évoqué 43 morts, mais a reconnu que le bilan pourrait être plus lourd. La répresssion de cette manifestation, organisée par une secte et dirigée contre les forces de l'ONU déployées en RDC, a fait 48 morts et 75 blessés, selon un document interne des Forces armées congolaises (FARDC) consulté par l'AFP et authentifié par des sources militaires et du renseignement. "Les responsables des violations doivent être amenés à répondre de leurs actes, quelle que soit leur affiliation", a encore souligné Mme Shamdasani. Mme Shamdasani a précisé que 222 personnes ont été arrêtées au cours de l'opération "y compris des femmes et des enfants". "Nous sommes préoccupés par le risque élevé de violations des droits de l'Homme dans un contexte aussi tendu", a-t-elle dit. "Il est essentiel que les droits des personnes arrêtées soient pleinement respectés, y compris leur droit à une procédure régulière, et que les autorités compétentes garantissent au Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l'Homme, un accès continu aux personnes détenues", a-t-elle exigé. "Les citoyens ont le droit de s'exprimer librement et de se réunir pacifiquement, y compris lorsqu'il s'agit de protester contre les Nations Unies et d'autres acteurs", a indiqué la porte-parole, insistant sur le fait que les autorités doivent faciliter le droit au rassemblement pacifique. vog/apo/jt [object Object]
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