Dans un communiqué, le groupe rebelle RED-Tabara a revendiqué cette attaque survenue samedi soir en disant avoir détruit une tour de communication aérienne dans la province de Bubanza, à environ 13 km au nord de Bujumbura. Ce groupe n'a pas fait mention de blessés dans son communiqué posté sur X (ex-Twitter). Mais trois sources - une source au sein du gouvernement local et deux habitants de la commune de Gihanga où l'attaque s'est produite - ont indiqué avoir entendu des explosions vers 21H40 locales (19H40 GMT) et que deux personnes avaient été tuées et une troisième blessée par des tirs. L'armée a confirmé une attaque contre des civils mais sans évoquer de morts. "Ces gens ont tiré sur des civils à bord de deux véhicules", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Force de défense nationale du Burundi, la FDNB, le colonel Philibert Biyereke. En réponse à une question sur des victimes et sur la revendication de l'attaque contre une infrastructure aérienne, il a indiqué que cela "relève de la sécurité publique", sans plus de détails. Une source au sein du gouvernement local, qui s'est exprimée sous le couvert de l'anonymat, a indiqué que la police et les forces de sécurité recherchaient les assaillants tout en estimant probable qu'ils se soient déjà repliés de l'autre côté de la frontière, en RDC, à seulement cinq km du lieu de l'attaque. "La population a peur car cela faisait plus d'une année qu'il n'y avait pas eu d'attaques dans notre région, depuis le déploiement de notre armée de l'autre côté de la frontière", a dit cette source. En août 2022, le Burundi avait envoyé des centaines de soldats en RDC, au Sud-Kivu, dans le cadre d'une force militaire est-africaine visant à lutter contre les groupes armés trouvant refuge dans cette région. Né il y a plus de dix ans, RED-Tabara, qui a une base arrière au Sud-Kivu, est aujourd'hui l'un des groupes rebelles les plus actifs au Burundi. Il est accusé d'être responsable de la plupart des attaques meurtrières et embuscades dans le pays depuis 2015. Il est notamment soupçonné d'être responsable d'une série d'attaques en 2020 qui avaient fait 40 morts parmi les forces de sécurité et la section jeunes du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. str-np/pvh/blb/fjb [object Object]
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