"J'espère que la Chine et les États-Unis, les deux plus grandes économies du monde, les deux plus grands émetteurs (de gaz à effet de serre, ndlr) du monde, j'espère que nous pourrons nous rapprocher", a-t-il déclaré dans la capitale kényane Nairobi, où se tient le sommet continental. Dans les relations entre les deux pays, "nous cherchons des domaines où il pourrait être approprié de coopérer, mais ce n'est pas une coopération à tout prix", a expliqué John Kerry: "C'est une coopération (...) parce qu'il y a une raison de pouvoir coopérer de manière à avoir un impact ensemble sur les choses." "Notre espoir est que le climat soit reconnu pour ce qu'il est", a-t-il poursuivi, soulignant qu'il ne s'agit pas d'une question "bilatérale, ni d'un simple différend entre les États-Unis et la Chine comme il y en a sur d'autres sujets". "C'est une menace universelle pour la planète", a-t-il insisté. Dans un entretien à l'AFP lundi, le chef de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fathih Birol, avait exhorté les États-Unis et la Chine à mettre de côté "leurs tensions géopolitiques et économiques" lors de la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP28), estimant qu'elles constituaient un frein au développement des énergies propres. La COP28, prévue entre fin novembre et début décembre à Dubaï, devrait donner lieu à de vives oppositions sur la question de la fin des énergies fossiles.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.