Dans une lettre aux chefs de partis politiques qu'il a rencontrés le 30 août, il estime que "l'échange sur l'Afrique a permis de revenir sur la situation dans plusieurs pays, en particulier au Sahel", ajoutant que "le principe d'un débat parlementaire tel que prévu par notre Constitution (...) a été acté, dès l'automne sur ce sujet, et à chaque fois que l'actualité le justifiera", selon ce texte dont l'AFP a obtenu copie. La première partie de cette rencontre entre le chef de l'Etat et les responsables de partis politiques avait été consacrée à la situation internationale et à ses conséquences pour la France. Après le Mali et le Burkina Faso, la France se trouve dans une situation très délicate au Niger. Les militaires auteurs d'un coup d'Etat le 26 juillet ont dénoncé les accords de la défense les liant à Paris et sommé la France de retirer les quelque 1.500 soldats qui y sont basés et sont engagés dans la lutte antijihadiste. Paris a reconnu cette semaine que des "échanges" avaient lieu entre armées nigérienne et française sur le retrait de "certains éléments militaires" français au Niger. Un coup d'Etat s'est également produit le 30 août au Gabon, autre place forte de l'influence française en Afrique.
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