"Si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu'à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui aujourd'hui prennent en otage un président", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G20 réuni ce week-end à New Delhi. Le régime militaire nigérien, issu du coup d'Etat du 26 juillet, avait accusé samedi Paris de "déployer ses forces" dans plusieurs pays ouest-africains en vue d'une "agression" contre le Niger. "Nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes", a répondu Emmanuel Macron, demandant "la libération du président Bazoum et la restauration de l'ordre constitutionnel". Après le renversement du chef de l'Etat nigérien, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a brandi la menace d'une intervention militaire dans le pays, visant notamment à restaurer M. Bazoum dans ses fonctions. Une décision soutenue par la France, qui compte environ 1.500 soldats dans ce pays sahélien, dans le cadre de la lutte antijihadiste.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.