"Cet entretien intervient dans un contexte de reprise du dialogue et de dynamique positive des relations bilatérales", a souligné mardi l'Elysée. "Il sera l'occasion d'évoquer la situation en République centrafricaine ainsi que les problématiques régionales", a ajouté la présidence française. Le président Touadéra s'est prononcé en faveur d'une consolidation des relations avec la France, tout en expliquant que son partenariat avec la Russie, marqué par la présence controversée de la milice Wagner dans son pays, était appelé à se poursuivre. Ses détracteurs l'ont affublé du sobriquet de "président Wagner", du nom de la société privée russe dont des centaines de mercenaires avaient débarqué en Centrafrique en 2018 aux termes d'un accord de défense signé avec la Russie. Fin 2020, M. Touadéra, menacé par une offensive rebelle sur Bangui, avait appelé Moscou à la rescousse et des centaines d'autres mercenaires russes avaient débarqué et permis rapidement de repousser les groupes armés hors de la plupart des territoires qu'ils contrôlaient. L'implication croissante du groupe Wagner en Centrafrique a conduit la France à retirer ses derniers soldats du pays, fin 2022, sur fond de relations très dégradées entre Paris et Bangui.
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