Les régions rebelles du nord et du nord-ouest de la Syrie où vivent plus de quatre millions de personnes ont été durement frappées le 6 février par un séisme dont l'épicentre était en Turquie voisine. "Aujourd'hui, nous sommes peut-être les mieux placés pour prier pour nos frères pour lesquels personne n'a prié (..) Nos âmes ne font qu'une, notre religion nous unit", a déclaré l'imam de la plus grande mosquée d'Idleb, Mahmoud al-Hubaish. Parmi les fidèles se trouvait Mohamed al-Bacha, amputé d'un bras depuis le tremblement de terre qui a coûté la vie à des milliers de Syriens, dont sa femme et ses enfants. "Nous avons prié pour nos frères en Libye et au Maroc. J'avais l'impression de prier pour ma femme et mes enfants", a dit à l'AFP cet homme de 31 ans, après avoir participé à la prière du vendredi dans la mosquée. Selon un correspondant de l'AFP sur place, de nombreux fidèles étaient également rassemblés à l'extérieur de la mosquée, celle-ci étant comble. "En tant que Syriens, nous avons vécu ce qu'ils ont vécu", a déclaré de son côté Abou Oussama, un déplacé de la province de Hama (centre), âgé de 45 ans. "Le séisme nous a grandement impactés car nous avons perdu nos proches dans un tremblement de terre" similaire à celui du Maroc, a-t-il ajouté. "On ressentait leur douleur pendant qu'on priait". En Libye, des inondations provoquées dimanche par la tempête Daniel dans l'Est de la du pays ont coûté la vie à des milliers de personnes et fait un nombre incalculable de disparus. Au Maroc, dans la nuit du 8 au 9 septembre, un violent séisme s'est produit dans la province d'Al-Haouz au sud de Marrakech, faisant près de 3.000 morts, selon le dernier bilan officiel publié mercredi soir.
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