Prix BJKD : « La compétitivité économique des pays repose désormais sur l'ingéniosité des entrepreneurs », Edoh Kossi Amenounve

Qu’est ce qui a motivé votre décision de présider le grand jury du BJKD) du meilleur entrepreneur jeune ?

J’avoue que je n’ai pas choisi, on m’a fait l’honneur de me désigner pour présider ce jury et je suis à la 4^e édition. Je crois que, la Fondation BJKD a des objectifs que j’épouse en matière de promotion de l’entrepreneuriat et du secteur privé sur le continent et dans notre sous-région et donc à partir de ce moment-là, je ne peux qu’accompagner et apporter ma contribution aux objectifs de la fondation car quelque part nous avons des choses en commun à partager. La Bourse est là pour promouvoir le secteur privé et accompagner les entreprises. Pour moi, il est tout naturel que j’accepte cet honneur qui m’a été fait depuis plus de 4ans.

Ce prix a eu plus de 3928 candidatures, il y’a eu des pré-sélections et aujourd’hui en tant que président du grand jury, on a 10 finalistes qui nous viennent de 10 pays africains, quels sont les critères que vous avez mis en avant pour les sélectionner ?

Il faut dire que c’est une sélection très rigoureuse, on a plusieurs phases avant la cérémonie finale qui aura lieu ce 16 septembre 2023. Nous regardons d’abord : la qualité des dossiers qui nous sont présentés, est ce que les dossiers sont présentés suivant les formats professionnels avec toutes les informations requises pour pouvoir évaluer les dossiers ? Nous prêtons une attention particulière à certains aspects notamment l’innovation du projet, est ce que c’est un projet innovant, est ce qu’il y a une recherche particulière, est ce qu’on cherche à répondre à un besoin particulier qui existe dans l’environnement dans lequel l’entreprise est créée ? ça c’est extrêmement important pour nous. Nous regardons aussi si le projet crée de la richesse, de l’emploi dans l’environnement dans lequel le promoteur est, le facteur de résilience du promoteur....