"La population du Niger est au bord de la catastrophe, avec comme conséquence un afflux potentiel de réfugiés. Bien sûr, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur cette situation", a dit Lars Løkke Rasmussen dans un entretien au journal Politiken. Les pays du sud sont "la priorité la plus importante en ce moment, à la lumière de la guerre en Ukraine, des coups d'État militaires en Afrique et de la candidature danoise au Conseil de sécurité", a-t-il déclaré, précisant qu'il était "évident que les sujets de coopération diffèrent légèrement selon qu'il s'agit d'un gouvernement démocratique ou non". Les modalités de la reprise de l'aide doivent être déterminées mais il ne s'agit pas de relancer entièrement le programme de 920 millions de couronnes (123 millions d'euros) engagés sur cinq ans au printemps. Début septembre, Médecins sans frontières (MSF) avait appelé à "rompre avec toute logique de punition collective" pour limiter l'effet sur les populations nigériennes des sanctions économiques imposées depuis le coup d'Etat du 26 juillet qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum. Plusieurs pays tels la France, l'Allemagne et les Pays-Bas, ainsi que l'Union européenne (UE) ont suspendu leurs aides au développement au Niger.
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