"Il est toujours bon de garder des interlocuteurs sur place" mais "si nous atteignons un point où il n'y a plus aucune raison de rester et que le danger est trop grand, alors oui, nous nous retirerons", a affirmé M. Pistorius dans un entretien croisé au quotidien Le Monde avec son homologue français Sébastien Lecornu. "Si les unités françaises venaient à partir, la question du retrait serait pour nous plus vive. Il nous faudrait de nouveau y réfléchir", a-t-il ajouté. Une centaine de militaires allemands sont actuellement co-localisés avec des troupes françaises sur la base aérienne nigérienne de Niamey, dont certains sont affectés à une mission de coopération avec le Niger. La France compte quant à elle quelque 1.500 militaires au Niger, sur la base de Niamey mais aussi à Ouallam et Ayorou (nord-ouest). Mais les militaires nigériens ayant pris le pouvoir ont dénoncé les accords de coopération liant Paris à Niamey. Début août, une semaine après le coup d'Etat qui a destitué le président élu Mohamed Bazoum, la Bundeswehr a rapatrié environ trente personnes, principalement des soldats allemands précédemment engagés dans la mission de l'ONU au Mali voisin, la Minusma.
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