"Stanis Bujakera n'a commis aucune faute, son incarcération est arbitraire !", s'est indigné Edmond Izuba, porte-parole du Rassemblement des journalistes pour l'émergence du Congo (Rajec), organisateur du rassemblement. Stanis Bujakera, également directeur adjoint de publication du site congolais d'information Actualité.cd et correspondant à Kinshasa de l'agence Reuters, est accusé notamment de faux en écriture et propagation de fausses nouvelles, pour un article publié par Jeune Afrique mettant en cause les renseignements militaires dans l'assassinat mi-juillet de l'ancien ministre et opposant Chérubin Okende. Après plusieurs jours de garde à vue et de détention au parquet, le journaliste est emprisonné depuis jeudi dernier à Makala, la grande prison de la capitale de la RD Congo. A l'approche des élections prévues le 20 décembre, les autorités "veulent réduire au silence Stanis Bujakera, mais aussi les autres journalistes", a ajouté Edmond Izuba. "Ça doit cesser!", a-t-il lancé. "Le journalisme n'est pas un crime", "une presse libre est un symbole de la démocratie"... clamaient aussi les panonceaux brandis par le petit groupe de manifestants, qui ont remis un mémorandum au cabinet de la ministre de la Justice pour "exiger la libération immédiate et sans condition" de Stanis Bujakera. S'il reste en détention, le Rajec prévoit d'autres actions pour les prochaines semaines, a assuré son porte-parole.
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