"Il s'agit d'une forte suspicion de toxi-infection alimentaire collective suite à une consommation de bouillie de maïs contaminée par les herbicides", survenue dans le village de Niangban, à 27 kilomètres de Bouaké, a-t-il affirmé, cité dans un communiqué du ministère. "Au total, 71 cas dont 9 décès ont été enregistrés", et ce "chez les enfants de moins de 15 ans, suite à la consommation de la bouillie de maïs.
Quatre des enfants décédés" sont ceux de la famille qui a préparé la bouillie contaminée, indique le document. Le ministère explique que "l'inspection de la chambre où est stocké le maïs ayant servi à la préparation de la bouillie, a permis de découvrir trois bidons d'herbicide et de la farine de maïs étalée pour (le) séchage". Il assure que "deux patients sont hospitalisés au CHU de Bouaké et sont pris en charge", et qu' "une équipe de veille a été mise en place dans le village, pour une détection rapide des cas et leur transfert immédiat au CHU".
Après la consommation du plat vendredi et samedi, des premiers cas de "gastroentérite non fébrile" et de "convulsions" ont été constatés dimanche, selon le ministère. "Des prélèvements des sécrétions des patients (vomissures, urines, sang, sueur, selles) ainsi que des aliments consommés ont été acheminés à l'INHP (Institut national d'hygiène publique) et transférés dans des laboratoires compétents pour analyses", a indiqué M. Koffi Aka. Selon lui, "aucun nouveau cas n'a été enregistré depuis 48 heures dans le village".
Anoh Marin, médecin à Abidjan, directeur de l'Espace Médical la Pyramide nous en dit plus. Il répond aux questions de Nadir Djennad.
Dr Anoh Marin
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