Les cinq victimes ont été inhumées vendredi, a dit le gouverneur cité dans les médias locaux sans plus de précisions. Une source médicale s'exprimant sous le couvert de l'anonymat pour sa sécurité a fait état de vingt blessés, en plus des cinq décès. Tombouctou a essuyé jeudi des tirs d'obus attribués aux jihadistes par un élu local. La ville est soumise depuis août à un blocus imposé par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), alliance jihadiste affiliée à Al-Qaïda. Le nord du Mali connaît une reprise des hostilités par les groupes séparatistes et une intensification des activités jihadistes. Les régions de Tombouctou, mais aussi de Gao, ont été ces dernières semaines le théâtre d'une succession d'attaques contre les positions de l'armée malienne et contre les civils.
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