Initié par Ahmed Cissé, président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le Focus PND ou Programme National de Développement, vise à présenter aux entreprises les principaux projets de l’État ivoirien afin de susciter leur intérêt en les poussant à investir dans lesdits projets. Dans une présentation, le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sidi Tiémoko Touré a ciblé cinq (5) points majeurs à savoir : les potentialités du secteur, la politique nationale du Développement de la Pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2022-2026), les mesures et instruments d’aides à l’investissement privé, les poches d’investissements du secteur et perfective. Il a affirmé que l’État ivoirien a entrepris plusieurs initiatives afin d’aider le secteur privé à la réalisation de l’objectif visé pour cette filière. Aussi, il a rassuré de la disponibilité de géniteurs performants et d’aliments de qualité qui seront également favorisés par des mesures publiques notamment la mise en œuvre du projet de développement de la filière porcine, permettant aux éleveurs d’améliorer la productivité de leurs cheptels. « Le fonds de promotion des productions Animales et Halieutiques permettra de jouer un rôle essentiel en fournissant des ressources financières et un soutien aux acteurs du secteur porcin, contribuant ainsi à la croissance durable de cette industrie clé pour l’économie ivoirienne », a-t-il déclaré. Par ailleurs, Sidi Tiemoko Touré a souligné que malgré l’important potentiel dont elle dispose, la Côte d’Ivoire reste tributaire des importations massives de denrées alimentaires. Ainsi, pour pallier à cette problématique, plusieurs investissements doivent être réalisés notamment par le secteur privé.
Selon le président de la CGECI, M. Ahmed Cissé, la contribution du secteur des Ressources Animales et Halieutiques au PIB ivoirien est estimée à 2%. Le volume des investissements publics, bien qu’en augmentant sur les trois dernières années, reste limité, rendant indispensable la recherche de partenariat public-privé, plus dynamique. En outre, il a ajouté que les importations de denrées animales coûtent à la Côte d’ivoire plus de 400 milliards de FCFA par an. Plus précisément, le pays a dépensé 1.000 milliards de FCFA pour importer des denrées alimentaires en 2021, malgré ses sols fertiles ce qui équivaut à 10% du budget national. Pour inverser cette tendance, le Plan National de Développement 2021-2025 a prévu d’ouvrir plusieurs chantiers dans ledit Département Ministériel. De plus, il a affirmé que le secteur des Ressources Animales et Halieutiques est sous-exploité et constitue une réelle opportunité d’investissement. À l’en croire, la production nationale ne couvre que 44% des besoins en viande (Bovins, ovins, caprins et volaille...), 19,1% des besoins en lait ; 16% des besoins en produits halieutiques. Ainsi, pour relever ce défi, le gouvernement a mis en place une politique qui couvre la période 2021-2025. D’un coût global évalué à 1 049 442 643 680 milliards de FCFA, la politique nationale en la matière (PONADEPA) nécessite d’importants financements pour l’atteinte des objectifs visés. La contribution du secteur privé est estimée à 629 665 586 208 F CFA soit 60%. Ces initiatives du secteur public et privé démontrent l’engagement envers le développement de l’industrie porcine en Côte d’Ivoire offrant des opportunités prometteuses pour les investisseurs du secteur privé.
Au micro d’Africa Radio, Vakaba Touré producteur et membre de la CGECI donne ses impressions sur cette initiative, écoutons.
« Les importations de denrées animales coûtent...400 milliards de FCFA par an », Ahmed Cissé
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